Cicatrice césarienne
Une cicatrice est une forme de trace suite à une intervention chirurgicale, notamment après une éventuelle incision externe et/ou interne. Chez la femme, la cicatrice est parfois liée à une césarienne. Avec les avancées de la science et de la médecine, la cicatrice peut tout à fait être effacée avec un certain nombre de méthodes et de substituts médicamenteux comme le gel de traitement pour cicatrices CicaCote.
La césarienne est une intervention chirurgicale qui consiste à faire accoucher une femme de manière provoquée, c’est-à-dire par le biais d’une incision au niveau de l’abdomen et de l’utérus. Il s’agit généralement d’une méthode qui est pratiquée assez fréquemment, dépendant du pays. Selon les statistiques, entre 15 % à 30 % des femmes accouchent par césarienne. Dans l’Hexagone et aussi au Québec, une femme sur cinq préfère donner naissance à son enfant par césarienne.
Généralement, les spécialistes et les médecins doivent recourir à une césarienne quand les conditions physiques de la mère ou de l’enfant ne permettent pas de recourir à un accouchement par voie naturelle. Souvent, la césarienne peut être programmée à l’avance ou pratiquée en cas d’urgence. Néanmoins, 50 % des interventions concernant la césarienne sont programmées au préalable. Elles sont effectuées à cause de plusieurs raisons comme la présentation anormale de l’enfant. Il arrive que l’enfant se présente de manière transversale ou par le siège. Le cas peut également s’agir d’une localisation anormale du placenta ou placenta prævia, d’une grossesse multiple, d’un enfant dont le poids est très élevé, c’est-à-dire au-delà de 4,5 kg, mais aussi lié à des soucis observés durant la grossesse. Ces derniers peuvent provenir de plusieurs causes dont la prééclampsie maternelle ou un retard de croissance de l’enfant.
Une césarienne peut aussi être programmée à l’avance en cas d’antécédent de césarienne lors d’une précédente grossesse. Néanmoins, un accouchement par voie basse n’est pas nombreux dans la majorité des cas. Il peut aussi s’agir d’une infection de la mère par un certain nombre de virus comme le VIH. L’intervention est alors à prioriser afin de ne pas contaminer le bébé qui va naître. Il arrive également que certains antécédents obstétricaux comme la rupture utérine, la dystocie des épaules grave, les cicatrices utérines compliquées et autres raisons poussent les spécialistes à effectuer une césarienne. Il se peut en outre que cette méthode soit adoptée sur la décision de la mère pour des raisons de convenance.
Une césarienne peut effectivement être un cas d’urgence, notamment pendant la grossesse ou aussi quand l’accouchement ne se déroule pas dans les conditions normales. Elle peut également être considérée quand le travail par voie basse devient impraticable ou présente un risque plus ou moins majeur pour l’enfant et/ou la mère.
Cette décision peut aussi provenir de plusieurs raisons comme les anomalies du rythme cardiaque de l’enfant, l’arrêt de la dilatation du col même avec l’utilisation de médicaments, l’hypoxie ou le manque d’oxygène chez l’enfant ou chez la mère, un éventuel échec d’une extraction par forceps, des hémorragies maternelles suite au décollement du placenta ou d’une suspicion de rupture utérine, sans oublier le risque de lésions sévères du plancher pelvien qui peut affecter les sphincters de l’urètre et l’anus. Cette opération est aussi nécessaire en cas de crise de prééclampsie, d’une pathologie qui peut se manifester durant la grossesse et engendrer, par exemple, une hypertension sévère.
Une césarienne se pratique généralement sous anesthésie, pouvant le plus souvent être locorégionale, d’où l’appellation d’anesthésie péridurale. Toutefois, malgré la rareté des cas, elle peut s’effectuer sous anesthésie générale. Une césarienne consiste à pratiquer une incision au niveau de la paroi abdominale et l’utérus pour pouvoir extraire l’enfant à naître ainsi que son placenta.
L’incision se fait ordinairement de manière horizontale, notamment au-dessus des poils pubiens afin que l’enfant puisse être retiré depuis cette ouverture. Dans certaines situations plus ou moins particulières, l’intervention peut nécessiter l’utilisation d’un forceps ou d’une ventouse pour faire sortir le bébé.
Quand une césarienne est programmée, il est toujours de rigueur de demander à la patiente d’enlever les bijoux ainsi que tout ornement au niveau des ongles comme les vernis. Il faut aussi raser le pubis. Cette pratique peut être effectuée par l’équipe clinique. La future mère devra également prendre une douche et mettre une tenue adaptée pour l’intervention, incluant la blouse et la charlotte.
Dès l’arrivée au bloc opératoire, une perfusion et une sonde urinaire sont placées avant la réalisation de l’anesthésie. Par la même occasion, un drap est posé afin que la femme ne puisse apercevoir le déroulement de l’opération. Dépendant de la décision de l’équipe médicale responsable et les circonstances, le mari ou le proche qui l’accompagne peut être présent à l’intérieur du bloc opératoire.
Après que le bébé soit sorti du ventre de sa mère, l’incision est suturée ou éventuellement agrafée selon le cas. La mère doit ensuite être placée sous surveillance médicale pendant environ 2 heures. Cela est utile pour s’assurer qu’il n’y a pas de risque de complications. Pendant cette période, la sonde urinaire et la perfusion intraveineuse sont toujours laissées en place. Par ailleurs, il est parfois possible que le bébé lui soit transmis directement, placé auprès d’elle. Toutefois, dans la majorité des habitudes des maternités, l’enfant n’est présenté à la mère que quelques heures plus tard.
Comme la majorité des interventions chirurgicales, une césarienne peut entraîner des risques de complications. En effet, il peut arriver que la sonde urinaire engendre des infections urinaires sans gravité, notamment dans les jours qui suivent l’intervention par césarienne. C’est d’ailleurs la complication la plus fréquente pour la césarienne.
En outre, des réactions inflammatoires ou l’apparition d’un hématome sur la cicatrice peuvent souvent se manifester, mais rarement, une occlusion intestinale, une hémorragie grave ou une possible infection de l’utérus peuvent être observées. Il est aussi assez rare qu’un risque de phlébite ou la présence d’un caillot de sang ou même d’embolie pulmonaire se présentent. Afin d’éviter ces cas, il est souvent recommandé de recourir à des injections d’anticoagulants.
Généralement, la sortie de la maternité se fait 4 à 7 jours après l’intervention. Il est tout à fait normal que la patiente ressente des douleurs et des tiraillements sur la cicatrice. Cependant, ces symptômes peuvent être traités avec des médicaments antalgiques qui seront prescrits pour quelques jours.
À l’image d’un accouchement normal, notamment par voie basse, il arrive que des pertes de sang de faible intensité puissent persister durant quelques semaines, normalement entre 4 à 6 semaines. Par ailleurs, il est important de savoir qu’après une première césarienne, la femme peut tout à fait accoucher par voie basse pour son deuxième enfant ou les autres grossesses à venir. Le mieux c’est d’en parler avec son médecin, notamment en fonction des indications de la césarienne en question ou du déroulement de la grossesse.
Après une césarienne, deux traces de cicatrices peuvent être observées, incluant la cicatrice interne ou cicatrice utérine, mais aussi la cicatrice externe ou la cicatrice de la peau. Si plusieurs parties ont été incisées durant l’opération, la patiente ne disposera pas d’une seule cicatrice, mais de plusieurs. En effet, la cicatrice peut aussi être présente dans d’autres organes internes, dont l’utérus.
Pour la cicatrice utérine, c’est la qualité de cette cicatrice et son emplacement qui va déterminer l’avenir obstétrical de la femme. Si la césarienne a été effectuée en fin de grossesse, l’utérus est généralement incisé sur le segment inférieur, sauf cas exceptionnel. À noter que le segment inférieur de l’utérus est ce qui représente la partie basse. Il est localisé entre le corps et le col de l’utérus. Il s’agit d’une entité anatomique et physiologique de la femme qui est créée par la grossesse. Cette partie disparaît habituellement lorsque le bébé est sorti du ventre de la mère.
Quoi qu’il en soit, au cours d’une césarienne, l’incision peut être effectuée horizontalement ou verticalement ou même les deux, en forme de T inversé. C’est le cas d’une cicatrice segmentaire. Néanmoins, ce n’est pas la forme de la cicatrice qui est à prendre en compte, mais la partie de l’utérus qui a été incisée. De ce fait, une cicatrice en T inversée peut être segmentaire ou bien corporéale.
Après toute intervention chirurgicale, une incision qui résulte d’une cicatrice peut prendre un long moment pour se reconstruire et guérir complètement. La cicatrice peut passer d’une couleur rouge au rose, pour adopter une teinte blanche. Un ou deux ans suffisent pour qu’un simple trait plus ou moins clair puisse enfin se démarquer.
Dans certaines circonstances, la cicatrice ne devient pas ordinairement plate et souple. Au contraire, elle peut s’épaissir et devenir dure avec la survenue de démangeaisons, notamment après quelques semaines, voire des mois. C’est d’ailleurs le cas d’une cicatrice qui s’étend jusqu’aux tissus avoisinants.
Quelques types de peaux surtout celles noires ou mates sont plus affectées par cette mauvaise cicatrisation. Toutefois, si c’est une cicatrice simplement hypertrophique, le souci va se résoudre de lui-même, mais risque de prendre plus de temps, voire même quelques années pour devenir une cicatrice parfaite. Si c’est une cicatrice chéloïde, des traitements sont à prévoir, à l’instar d’un pansement compressif, des injections de corticoïdes ou des pansements à la silicone.
À l’heure actuelle, les spécialistes se focalisent particulièrement sur le moyen de rendre la cicatrice d’une césarienne aussi discrète que possible. Ils s’efforcent pour cela de pratiquer une incision horizontale juste au niveau des poils pubiens. Afin d’obtenir une cicatrisation optimale, il convient également de prendre certaines précautions, notamment pendant les mois qui suivent l’intervention.
Un personnel médical comme une infirmière ou une sage-femme va se charger du changement du pansement, du nettoyage de la plaie et de la surveillance du processus de cicatrisation, généralement une fois par jour. Les fils sont souvent retirés au bout de 5 à 10 jours après la césarienne. Quoi qu’il en soit, il convient d’attendre au moins 3 jours pour prendre une douche et patienter au moins 3 semaines pour prendre un bain.
Dans les premières 24 heures qui suivent l’opération, il est conseillé de se lever en se faisant aider de manière systématique, même si ce geste peut souvent être assez douloureux. C’est un moyen efficace pour prévenir l’apparition d’une embolie ou d’une phlébite, mais c’est également une pratique qui favorise une bonne cicatrisation.
Durant les 12 mois qui suivent la césarienne, la cicatrice doit être protégée du soleil. En effet, toute exposition précoce aux rayons ultraviolets risquerait de provoquer une éventuelle réaction inflammatoire et engendrer une pigmentation de la cicatrice qui n’est pas vraiment esthétique. Sachez que la pigmentation peut rester définitivement sur la plaie. Si la cicatrice semble encore récente ou assez colorée, le mieux c’est de la cacher sous un habit ou un pansement.
Une fois que les fils sont enlevés après les recommandations du médecin, il est conseillé de prendre l’habitude de masser la cicatrice de manière délicate, de préférence avec une crème constituée de vitamine E. Il est recommandé de pétrir doucement la partie de la cicatrice, de la décoller peu à peu en le tirant scrupuleusement vers le haut et de la rouler sur les doigts. L’idée c’est de rapprocher peu à peu les extrémités de la cicatrice. Au fur et à mesure que la peau s’assouplit, la cicatrice aura plus de chance de devenir discrète.
Par ailleurs, la peau qui entoure la cicatrice peut parfois sembler présenter un gonflement, alors que la cicatrice reste plate et de couleur rose. Dans ce cas-là, il n’y a rien d’inquiétant, car ce petit gonflement va se dissiper de lui-même après quelque temps. Cependant, si la cicatrice ne présente pas un aspect plat et souple et devient plus épaisse, dure et est accompagnée de démangeaisons, il peut s’agir d’une cicatrice hypertrophique.
Si elle s’étend sur les tissus avoisinants, ce sera probablement une cicatrice chéloïde. Comme indiqué auparavant, quelques mesures et la prise de certains médicaments permettent de résoudre ce problème, pour ne citer que le recours à des pansements compressifs, des injections de corticoïdes ou une éventuelle reprise chirurgicale.
Généralement, la cicatrice est assez douloureuse, notamment durant les premiers mois qui suivent l’opération, mais ce symptôme va s’estomper peu à peu. Toutefois, il faut noter qu’une douleur qui s’accompagne de fièvre, de rougeurs assez voyantes ou d’un écoulement de pus doit être rapidement signalée au médecin et traitée. En revanche, il est plus ou moins fréquent que l’épiderme qui entoure la cicatrice soit insensible. Il s’agit généralement d’un phénomène transitoire.
Cette manifestation peut parfois prendre jusqu’à un an pour que la peau retrouve la totalité de ses sensations. Il arrive aussi qu’une petite partie de cette zone reste insensible de manière définitive, souvent due à la section d’un petit nerf.
Le silicone est assez connue pour améliorer l’aspect des cicatrices. Ces dernières peuvent se manifester à cause d’une perturbation de l’équilibre du collagène de la peau.
Ce produit convient à tous types de peau, même chez les enfants. Il ne contient pas d’huiles minérales ou de conservateurs. Il est doux, inodore, incolore et ne plaque pas.
Un gel ne risque pas d’engendrer des irritations.
Toutes les cicatrices n’évoluent pas de la même façon. Certaines peuvent se modifier à cause d’une perturbation de l’équilibre du collagène de la peau. Un gel à base de silicone peut permettre d’atténuer les cicatrices en les rendant notamment plus plates, plus lisses, plus claires et plus douces.
Le gel de silicone est facile à appliquer sur n’importe quelle partie du corps ou du visage en évitant toutefois les yeux et les muqueuses. Il contribue à aplanir et à assouplir la cicatrice, à atténuer les rougeurs, à apaiser les démangeaisons. Il n’engendre pas d’irritations. Il convient à tous types de peau, même chez les enfants. Il ne contient pas d’huiles minérales ou de conservateurs. Il est doux, inodore, incolore et ne plaque pas. De plus il peut être utilisé en même temps qu’un produit de protection solaire.
Un gel de silicone peut se conserver 3 ans si son contenant n’a pas été ouvert. En revanche, il peut être conservé 1 an après ouverture. Le gel doit être appliqué sur une peau propre et sèche, à raison de 2 fois par jour, de préférence le matin et le soir. Il est à noter qu’une infime quantité est amplement suffisante, mais doit être appliquée par un léger massage pour que le produit puisse pénétrer assez profondément.
le gel ne doit également pas être en contact avec les yeux ou les muqueuses.
Un gel de silicone ne doit jamais être en contact avec les yeux, les muqueuses, mais aussi les brûlures du 3e degré ainsi que sur des plaies ouvertes. Il est également important d’éviter toute application de gel sur des affections dermatologiques. Le gel de silicone peut éventuellement laisser des traces sur les vêtements lorsqu’il n’est pas assez sec. C’est un produit à usage externe uniquement. En cas d’irritation, il est conseillé d’arrêter immédiatement l’application du gel et de consulter son médecin.
Cicacote gel de silicone peut être utilisé sur toutes les cicatrices (chéloïdes, atrophiques, hypertrophiques) à la suite d'une blessure, d'une intervention chirurgicale, d’une césarienne, de boutons d’acné, d’une blessure ou d’une brûlure. Il peut être utilisé sur une ancienne cicatrice, bien qu’il soit plus efficace sur une cicatrice qui date d’un ou deux ans, maximum.